Maintenance d’une cheminée sur le site industriel de Borealis PEC-Rhin

À la suite d’une  première intervention au mois de mai sur le site industriel Borealis PEC-Rhin  situé à Ottmarsheim, dans le Haut-Rhin, une de nos équipes de techniciens cordistes est retournée en Alsace pour effectuer la maintenance d’une cheminée.

A droite, photo lors de l'inspection des accès de la structure de la crinoline et des ancrages sur génie civil.
A gauche, vue de l'intérieur de la cheminée où l'on voit nos trois cordistes en action à une quinzaine de mètres de distance. La cheminée fait 60 mètres de haut.
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Les travaux sur cette cheminée industrielle haute de 60 mètres se divisaient en 3 phases :

• Inspection des accès de la structure de la crinoline et des ancrages sur génie civil.
• Inspection de l’intérieur de la cheminée et nettoyage de la surface intérieure sur 60 mètres de haut et à 360° par brossage manuel et évacuation des débris à 0 mètre.
• Reprise de fissuration avec ouverture des fissures (marteau burin ou disqueuses autonomes).
  Selon la largeur du désordre, application d’un mastic réfractaire en fond de fissure pour assurer une parfaite étanchéité même en cas de nouvelle fissuration et application d’un coulis réfractaire en guise de gobetis.
  Puis restructuration et finition avec un mortier réfractaire spécifique (résistant à une température de 1 200°C)

Des rapports photos à destination du client ont été réalisés à chaque étape du chantier.

Intérieur de la cheminée de Borealis PEC-Rhin avant et après le nettoyage

Les travaux à l’intérieur de la cheminée étaient catégorisés comme étant des travaux en  milieu amianté (SS4) . De plus, en raison de la forme même de la cheminée, les techniciens cordistes opéraient en milieu confiné.
L’une des étapes préalables à l’entrée sur le chantier consistait donc en l’installation d'un périmètre de sécurité et au balisage au sol d'une zone chantier amiante. Bien sûr, nos cordistes se sont équipés des EPI indispensables au travail en présence d’amiante (combinaison de catégorie 3 type 5 et 6, gants spécifiques amiante, bottes décontaminables, système de protection respiratoire filtrant à ventilation assistée TM3P et lingettes). En plus de leurs équipements de protection individuelle, ils bénéficiaient de moyens de protection collective. On parle alors de protection périphérique : il s’agit de pulvérisation de surfactant, c’est-à-dire un fixateur imprégnant les fibres d’amiante dans les matériaux contenant de l’amiante (MCA) et permettant de fixer celles-ci. Cela empêche leur dispersion dans l’air ambiant. Une aspiration à la source via HE venait compléter le dispositif si nécessaire.

Trois techniciens cordistes sont descendus à l’intérieur de la cheminée en conditions relevant de la Sous-Section 4 Amiante (SS4), avec une vacation de 3 x 2 heures. Ils ont procédé à l’inspection et au relevé des désordres de l'état du réfractaire. Une vigie au sol en liaison radio, ainsi qu’un manutentionnaire qui avait pour tâche d’alimenter ses collègues en matériaux et outillage venaient compléter l’équipe.
Pour la décontamination amiante du personnel à la suite de chaque vacation, nous avons déplacé notre propre Unité Mobile de Décontamination de type 3 sas (compartiment sale / compartiment douche / compartiment propre) sur le site de BOREALIS.
Cela nous permis d’être au plus près de la zone d’intervention et d’assurer un contrôle parfait des déplacements dans le périmètre du chantier amiante.

Sur ces photos, un de nos techniciens cordistes entre dans une Unité Mobile de Décontamination amiante composée de 3 sas

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